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Un « soft home invasion » où les codes sont déjoués et où la mise en scène brille par sa perversité. Époustouflant premier film.

Ce premier long métrage de la réalisatrice américaine Sarah Friedland n’est pas passé inaperçu, à juste titre, lors de la dernière Mostra de Venise, où il a remporté trois prix.

Pour son premier long-métrage, Michael Shanks imagine la fusion littérale des corps du couple Dave Franco / Alison Brie. Le récit se disperse mais les images marquent.

L’équipe de BEYOND THE INFINITE TWO MINUTES récidive avec un nouveau film de boucle temporelle. Après la malice virtuose, place à la poésie et à l’émotion.

Le mépris de classe, ça démarre jeune. Un film d’une justesse et d’une finesse admirables sur le regard qu’on porte sur soi et sur les autres.

De l’Islande au Japon, en passant par la Grande-Bretagne des années 60, Baltasar Kormákur baisse la garde et raconte une histoire d’amour face à l’histoire. Déchirant.

Quelque part entre le drame indé et le polar intérieur, SAM FAIT PLUS RIRE explore le choc du trauma et ses conséquences. Pas aimable, mais fort.

En faisant le portrait de Taïwan, Keff tire aussi celui de l’époque.

En dépit d’une écriture dramaturgique en demi-teinte, LES 4 FANTASTIQUES se révèle joliment incarné grâce à ses acteurs et à ses choix esthétiques.

MY FATHER’S SON est une tentative étonnante d’aborder la thématique du deuil et de la filiation, puisque la réconciliation avec les disparus se joue dans les mondes virtuels.

Ce premier film, très personnel, signe l’entrée fracassante d’Eva Victor dans le cinéma indépendant américain, sous le regard bienveillant d’un producteur de luxe, Barry Jenkins.

Sur l’échelle allant de SHARKNADO aux DENTS DE LA MER, DANGEROUS ANIMALS se distingue par des effets numériques très propres. Pas de Bruce, mais de la frousse.

Le fantastique et l’allégorique s’allient pour plonger ce thriller turc dans une étrangeté politique… et franchement réjouissante.

Ari Aster délaisse l’horreur, le fantastique ou les fables symboliques pour une radiographie très agressive de la folie et du chaos du monde actuel.

Il a 13 ans, un appareil dentaire, pas de copine et un gros problème d’identité. DIDI arrive sur nos écrans cet été et c’est déjà un classique du teen movie.

Construit en deux parties radicalement différentes, SUPER HAPPY FOREVER s’épanouit très lentement, mais sûrement, à mesure qu’il dévoile ses secrets.

Sur un scénario de David Koepp, scénariste des deux premiers JURASSIC PARK, Gareth Edwards signe un très gros spectacle redoutablement mis en scène.

Le troisième film du cinéaste allemand Jan-Ole Gerster a bien mérité son grand prix au festival Reims Polar. Même s’il est au bout du compte bien plus qu’un thriller.

Celine Song ose et réussit une étonnante anti-romcom. Un portrait de l’amour au temps des data et du capitalisme, raconté avec la verve et l’élégance d’un roman d’Edith Wharton.

Après le jeu de miroir des vanités du DEUXIÈME ACTE, Dupieux nous renvoie l’époque à la gueule dans une fausse comédie bizarre qui vire au thriller flippant.

Suite au meurtre d’une jeune fille, des enquêteurs de « Détective » partent à la chasse au scoop. Mais le rapace n’est pas celui qu’on croit.

Comme l’immense cinéaste qu’il est, Danny Boyle se permet tout sans s’excuser, ose ne pas refaire 28 JOURS PLUS TARD et livre une méditation terrassante sur la mort. Un grand film, qui ne ressemble à aucun autre.

Les réalisatrices d’ALERTE ROUGE et de MON TERRIER s’associent pour un coming of age spatial qui, derrière la loufoquerie, cache un grand cœur. Une jolie réussite.

Le biopic du groupe de rap nord-irlandais Kneecap, avec ce qu’il faut de vérité et de totale invention pour comprendre l’esprit de ces provocateurs engagés.

À la fois comédie romantique et film de troupe, AVIGNON questionne le goût des uns et des autres avec un charme fou. Parfait pour démarrer l’été.

Une comédie singulière et particulièrement smart sur un homme qui, à force d’être payé à être n’importe qui, est devenu n’importe quoi.

Avant d’être le héros du prochain blockbuster de Christopher Nolan, Ulysse est déjà au centre de ce film joliment dépouillé, porté par un Ralph Fiennes admirable.

Dans l’exercice risqué et controversé du remake d’une animation en live action, Dean DeBlois prouve que l’univers de DRAGONS reste un terreau créatif inépuisable.

Après la réussite de DOCTOR SLEEP, Mike Flanagan adapte à nouveau Stephen King et parvient à l’impossible : surpasser le texte (déjà très bon) du maître de l’horreur.

Après THE DINNER d’Oren Moverman, Hur Jin-ho adapte à nouveau « Le Dîner » de l’écrivain néerlandais Herman Koch pour s’attaquer à la société coréenne.

Thomas Ngijol réalise son premier polar en adaptant librement le documentaire UN CRIME À ABIDJAN de Mosco Levi Boucault.

Le premier film d’une fille spirituelle d’Andrea Arnold et un cinéma tout en force. Exigeant, parfois intéressant, souvent épuisant.

Trip fantastique et comédie noire au cœur de Bombay, SISTER MIDNIGHT tacle avec fun l’institution du mariage et la société patriarcale indienne.

Deux films de Kiyoshi Kurosawa sortent coup sur coup, dans lesquels il réifie toutes les peurs et névroses de l’époque. Après le moyen-métrage CHIME, voici un long, CLOUD.

Après avoir filmé les tourments des ados dans TYPHOON CLUB, Shinji Somai confrontait en 1994 l’enfance curieuse aux aléas douloureux de la vie. Sublime.

Colonialisme, patriarcat et éclats de violence : Wes Anderson expose son cinéma au chaos du monde. Une fable acide qui, derrière la fantaisie, pique comme il faut.