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L’énergie de SCOTT PILGRIM, la virtuosité de BABY DRIVER, l’humour des CORNETTO et la conscience énervée de LAST NIGHT IN SOHO : bienvenue dans le futur très actuel selon Edgar Wright.

Loin des poncifs sur les travailleuses du sexe, KIKA raconte le parcours chaotique vers la résilience d’une jeune assistante sociale par le BDSM… Une version moderne d’une veuve joyeuse.

Tarik Saleh propose une nouvelle variation autour du thriller et examine, implacable, comment le pouvoir d’une dictature contamine les esprits.

Sélectionné partout depuis des mois, ce film où l’esprit documentaire est boosté à la pure mise en scène est le phénomène de l’automne.

C’est une Inde sous son jour le plus mystique mais aussi rude socialement qui s’observe dans cette odyssée introspective.

Guillermo del Toro a rêvé toute sa vie de cette adaptation du livre de Mary Shelley. Peut-être un peu trop, tant tout apparaît ici mécanique et convenu, sans réelle saveur.

Les politiques publiques doivent-elles être réalistes et rentables ? Réponses avec l’histoire de l’architecte danois inconnu qui a conçu l’Arche de la Défense.

Parfois parasité par quelques scènes qui diluent sa force, le nouveau Sergei Loznitsa reste un conte moral effrayant et saisissant sur la folie autoritaire.

Sebastián Lelio raconte le soulèvement des femmes pour la reconnaissance des violences sexistes et sexuelles commises à leur encontre, dans un film musical fou, mais coupé en deux.

Dans les steppes, un fils s’occupe de sa mère atteinte de démence. Un joli conte intime.

Quelques années après les faits, le cinéma s’empare des Gilets Jaunes avec ici une étude de l’engagement par le prisme de la cellule familiale.

Bill Plympton est de retour et s’amuse avec les images mythiques du western.

La franche et hilarante comédie croise l’étude de caractères subtile dans UN POÈTE, récompensé du Prix du Jury Un Certain Regard à Cannes.

Orelsan bastonne des fantômes japonais dans un hommage joyeux et malin au cinéma de son enfance. Le bon démarrage dans le long-métrage de son clippeur David Tomaszewski.

Du cinéma inspiré par les années 70, chahuté par certains choix audacieux et pourtant, SMASHING MACHINE s’enferme dans un certain académisme.

Dans les coulisses des entrepôts des plateformes de e-commerce : du pur film socio réaliste à l’anglaise.

Le nouveau thriller de Kathryn Bigelow érige le réalisme et l’authenticité en étendards. Un voile de fumée qui dissimule un thriller aux rouages faciles et éculés.

Ce remake / nouvelle adaptation dont l’idée laissait perplexe accouche d’une attachante variation, en quête d’intime sous le spectaculaire.

Après le diable Limonov, Kirill Serebrennikov plonge sa caméra dans le regard du Mal absolu. Un film noir, âpre, précis et dérangeant sur la folie ordinaire des Hommes.

Scott Cooper trouve un sujet en adéquation parfaite avec son cinéma de la retenue et de la démythification de l’Amérique. Une splendeur qui s’affranchit des conventions du genre.

Un garçon qui se déplace dans un arc-en-ciel, un monde du futur qui est en fait le passé et des robots des cavernes. On vous présente ARCO, premier film très réussi du bédéaste Ugo Bienvenu.

A-t-on besoin d’un énième film documentaire sur les Beatles ? Quand ils sont aussi exceptionnels et pertinents pour l’époque que celui-là : bien évidemment.

Richard Linklater raconte le tournage d’À BOUT DE SOUFFLE dans un petit film hilarant, célébrant l’intégrité artistique et le génie français.

Dans un Japon conservateur et patriarcal, l’histoire d’amour entre deux hommes. De très belles choses, un peu gâchées par un certain déterminisme narratif.

Trois amis perdus sur la diagonale du vide, entre désillusions, intoxication et rédemption. Étiré et maladroit, mais très bien joué.

Après la SF pour raconter le deuil dans AFTER YANG, Kogonada décape à nouveau les genres et réinvente la romcom par la psychanalyse. Une odyssée amoureuse, comme un voyage de cinéma.

Adapter le « Marche ou crève » de Stephen King va particulièrement bien à l’univers de Francis Lawrence, déjà aux manettes de JE SUIS UNE LÉGENDE et HUNGER GAMES.

Face aux délires fascisants des autorités, des lycéens hésitent entre apathie et révolte : une saisissante étude des états d’âme politiques de la jeunesse.

Dans les arcanes de la machine judiciaire, l’humanité : avec son dispositif rigoureux, STUPS s’impose en impeccable exercice de storytelling par l’image.

Consacré à l’indépendance du Congo, au mouvement des non-alignés et au jazz comme outil de lutte, ce documentaire trouve en sa virtuosité son pire ennemi.

Jafar Panahi confronte une poignée de personnages à leurs traumas et part à nouveau à l’abordage du régime iranien.

Pour son troisième long d’animation, Félix Dufour-Laperrière continue de confronter le politique au poétique, s’intéressant cette fois à notre rapport à l’engagement.

C’était comment, de vivre la Beatlemania à New York, en 1965 ? Esquisses de réponses avec ce joli documentaire-collage, qui capte l’esprit libérateur d’une époque.

Thriller nébuleux, mélo flippé, film catastrophe bien trop réel, REMBRANDT brouille les genres pour raconter les angoisses d’aujourd’hui.

Sur des années, l’amitié fusionnelle de Simon et Laura se transforme en un amour impossible, dans un monde où chaque pot a un seul et unique couvercle.

Pendant sentimental d’EDDINGTON, UNE BATAILLE APRÈS L’AUTRE explore les névroses de l’époque avec une virtuosité incessante, mais jamais épuisante. Paul Thomas Anderson tient son chef-d’œuvre.

Coréalisatrice de TAKE OUT avec Sean Baker en 2004 et productrice du réalisateur depuis, Shih-Ching Tsou se lance en solo pour un brillant « début de carrière ».

Lucas Belvaux adapte son propre roman éponyme paru en 2022 et signe une étude complexe, étrange et retorse de rapports humains comme pures transactions.