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Charriant avec lui toutes les interprétations que le monde d’aujourd’hui autorise, Nosferatu revient devant la caméra ténébreuse de Robert Eggers, pas vraiment là où on l’attend.

Après JÉSUS et la série MAKANAI, Hiroshi Okuyama a définitivement toute notre attention avec ce deuxième film enchanteur.

Un portrait intime et politique du photographe sud-africain Ernest Cole, artiste-clé dans la dénonciation des horreurs de l’Apartheid.

Sur le papier, un film noir sur les affres mortifères du désir par Karim Aïnouz avait tout pour lui. Et pourtant…

Après une trilogie sur la rédemption, Paul Schrader explore les notions de mémoire et d’héritage à l’aune de la mortalité.

Après la jeunesse de HAUT ET FORT, Nabil Ayouch revient à un sujet plus proche de MUCH LOVED pour traiter à nouveau de la condition féminine au Maroc.

Croisement entre Wes Anderson et Roy Andersson, UNE LANGUE UNIVERSELLE de Matthew Rankin est une fable absurde qui tourne à vide.

Le premier film de Louise Courvoisier, un coming of age rural, impressionne.

Le réveillon de Noël avec une famille américaine de classe moyenne : le réalisateur de HAM ON RYE patine.

Après le point de vue mélancolico-burlesque de Nanni Moretti dans HABEMUS PAPAM, voici les velléités de thriller (voire de whodunnit) de l’efficace CONCLAVE.

L’adaptation du Prix Goncourt de Nicolas Mathieu par les frères Boukherma, réalisateurs de TEDDY et L’ANNÉE DU REQUIN, la cocasserie en moins, l’émotion en plus.

À La Réunion, la difficile reconstruction de deux adolescents que leur mère a mis à la porte. Du cinéma social jamais plombant.

Serebrennikov filme le diable Limonov comme une âme damnée du XXème siècle et se regarde à travers.

Sous ses allures de grand spectacle, WICKED marie l’ancien et le nouveau, le pop et le lyrique, le premier et le deuxième degré dans un conte époustouflant.

Après ET PUIS NOUS DANSERONS, Levan Akin continue de creuser son sillon.

Début 1964, les Beatles se rendent aux États-Unis à la faveur de leur premier numéro 1 outre-Atlantique. Chronique d’un séisme, de l’intérieur.

The Jokers continue son travail de réédition de la J-Horror avec notamment deux chefs-d’œuvre de Kiyoshi Kurosawa.

Pour son premier long, Alexis Langlois mélange et ose tout. Une comédie musicale furieusement camp, punk, pop, queer, lyrique.

Loin de la comédie romantique de son premier film FRAGILE, Emma Benestan investit le cinéma de genre et le fait avec allant et férocité.

Les scénaristes de SANS UN BRUIT avaient avec HERETIC un film d’horreur singulier entre les mains, mais ils le ruinent avec des effets éculés.

L’intrépide premier film de Mareike Engelhardt : la plongée dans les madafa, ces maisons où sont entassées les futures épouses, étrangères, des combattants de Daesh.

Une chronique juste du déterminisme, portée par deux superbes acteurs.

Deuxième long métrage de Skydance Animation après LUCK, ELLIAN ET LE SORTILÈGE continue de débroussailler le terrain d’un studio qui cherche encore son identité.

Avec GRAND TOUR, Miguel Gomes réaffirme un cinéma au croisement d’hier et d’aujourd’hui, où la réalité fait décor à la plus romanesque des fictions.

1940. Sous les bombes allemandes, un gamin métis tente de retrouver sa mère dans Londres. Steve McQueen fait son EMPIRE DU SOLEIL. Terrassant.

L’entreprise (un conte sur la Shoah) est casse-gueule mais Michel Hazanavicius s’en sort avec les honneurs.

Le producteur de BALLE PERDUE troque les voitures pour les motos dans ce thriller parisien aux prouesses logistiques admirables.

Drôle de proposition de film d’animation, documentaire chelou, (l)egotrip rigolo et inoffensif. Être conscient de ce qu’est PIECE BY PIECE garantit de passer un excellent moment.

La première sortie du nouveau label de genre Parasomnia pallie son scénario fragile par sa solidité formelle.

Quinze ans après INTERVIEW, son dernier long-métrage de réalisateur, Steve Buscemi remet le couvert et prouve qu’il n’a pas perdu la main.

Après le triomphe de la série B.R.I., Jérémie Guez revient au cinéma avec un polar qui déploie un grand savoir-faire et un entrain communicatif.

Une jeune femme chasse la célébrité. Un portrait au départ juste et précis, qui perd progressivement de sa force.

Le spectacle, très efficace et généreux, suffit-il ? Pas quand on donne suite à un néoclassique qui brillait avant tout pour ses émotions vibrantes.

LE ROYAUME nous entraîne dans les méandres meurtriers d’une Île de Beauté à feu et à sang à travers le regard aimant d’une fille pour son père.

Six ans après NOS BATAILLES, Guillaume Senez retrouve Romain Duris pour un nouveau drame de la paternité.

Assumant ses références et sans fausse pudeur, Coralie Fargeat réalise un body horror féministe, amusant et férocement engagé.