TRANSFORMERS : LE COMMENCEMENT

Ancien créatif chez Pixar, Josh Cooley met les rondeurs et les pastels derrière lui pour aborder un style beaucoup plus retors, plus en force, avec l’univers métallique de TRANSFORMERS. Les traits sont durs, les angles aigus, les arêtes tranchantes et au son, l’entrechoc du fer contre le fer jure avec les sound designs habituels des animations, faits pour flatter les oreilles des enfants. Mais les kids éveillés et la génération d’adultes qui a grandi avec les dessins animés des 80’s seront dans leur zone de confort. Les choix artistiques sont audacieux dans LE COMMENCEMENT, car dans ce prequel, Bumblebee, Optimus et Megatron n’ont pas leur forme définitive, ils n’ont pas acquis la capacité de se transformer. Ainsi leur design n’est pas tout à fait ce qu’on connaît. Josh Cooley va chercher leur forme originelle car c’est leur état prolétaire qui l’intéresse. Sur Cybertron, la source d’énergie, jadis abondante, doit être extraite par des mineurs. Mais la corruption des élites force Orion-Pax, D-16, B-127 à renverser le pouvoir et à comprendre comment leur planète a pu sombrer dans le mensonge. Se faisant, les motivations de D-16 deviennent plus sombres… Voilà l’origin story de la rivalité entre Optimus et Megatron qui délivre non seulement son lot de moments shakespeariens déchirants mais aussi la première transformation, électrisante, de ces ouvriers en Transformers. Les fans seront en extase.